En tant que membres de l'équipe du projet VIA, nous sommes heureuses de vous annoncer que le site Internet des Volontaires Internationaux en Alliance, dont nous rêvions depuis le lancement de ce projet, a vu le jour.
Ce site web a deux objectifs :
Le site sera alimenté par les contributions (témoignages) de chaque participant à ce projet. Dans cet espace, nous partagerons des vidéos, des photos ou des témoignages écrits que nous recevrons de chaque volontaire.
Voici le lien du site web VIA : https://www.voluntariadointernacionalvia.com/fr
Karina, Silvina, Cristina et Rafaela
Équipe de coordination VIA
Le Seigneur fit pour nous des merveilles, Saint est son Nom ! Avec ses mots du psalmiste, nous rendons grâce et traduisons notre gratitude au Seigneur qui nous a choisies pour œuvrer dans sa vigne. Après plusieurs années de Vie Religieuse vécues en communauté, trois jeunes professes ont exprimé leur désir de se donner totalement au Seigneur dans la Congrégation des Filles de la Croix et c’est dans cette optique que nous allons vous raconter brièvement la cérémonie d’engagement.
Le jeudi 29 décembre 2022 à la paroisse Saint Augustin de Bissighin de Ouagadougou au Burkina Faso ont eu lieu les engagements définitifs des Sœurs Denise, Félicité et Charlotte. La célébration a débuté à 9 h avec des chants de joie en Mooré et en français. Le chant d’entrée entonné, la procession composée des prêtres venus de toutes les paroisses de nos trois futures professes, des Filles de la Croix, des novices, des postulantes, des enfants de chœur et les futurs professes accompagnées de leurs parents et les danseuses s’avancent vers l’autel du Seigneur. La cérémonie d’engagement a été présidée par l’Évêque du diocèse de Koudougou, Monseigneur Joachin OUEDRAOGO, au cours de laquelle les trois sœurs prononceront définitivement leurs vœux à la suite de Jésus Verbe Incarné pour vivre le charisme des Filles de la Croix partout où elles seront envoyées.
Au moment de la litanie des Saints, toutes les sœurs sont venues entourer les trois sœurs en signe de fraternité. Ce fut une belle fête remplie d’émotion.
La liturgie eucharistique terminée à l’Église, tout le monde s’est rendu en communauté pour un partage fraternel.
Pour finir, nous traduisons notre profonde gratitude à la Supérieure Générale, Sœur Susana FELICE, et son Conseil, ainsi qu’à toutes les Sœurs, Filles de la Croix partout dans le monde. C'est pour vous une joie d'accueillir aujourd'hui trois de vos Sœurs qui s’engagent définitivement dans la congrégation. Merci pour la confiance placée et renouvelée en nos pauvres personnes. Avec vous, nous nous engageons pour plus de rayonnement de la Congrégation, pour élargir l’espace de notre tente : pour faire communion avec les autres, être témoins du Christ dans le monde.
Sœurs Denise, Félicité et Charlotte
Lorsque la période tant désirée des vacances arrive, beaucoup d'entre nous pensent à des endroits magnifiques qu'ils aimeraient visiter et nous planifions cette expérience pour la vivre avec nos familles ou nos amis, et nous allouons même un budget pour nous offrir de petits ou de grands plaisirs. Parce que nous pensons que les vacances sont le bon moment pour se reposer et, comme nous le disons en Argentine, "nous devons recharger nos batteries" pour toute l'année.
Mais ces vacances n'avaient pas ce but pour de nombreux jeunes qui ont pris au sérieux le défi de transformer notre monde, et de le rendre plus semblable au rêve de Dieu. Un monde plus humain, plus fraternel et sororal, où notre maison commune nous accueille tous pour devenir une offrande universelle au Dieu de la Vie.
Ce rêve est partagé par de nombreux jeunes qui, avec beaucoup d'audace et de passion, se sont lancés dans cette aventure. Les premiers volontaires du projet VIA (Volontariat International en Alliance) ont vécu cette belle expérience, et ont partagé avec les gens simples, la sagesse et le secret du bonheur : il y a plus de joie à donner qu'à recevoir.
Lucie et Gille ont participé au projet de la Fondation "MARIA DE BELÉN" en Argentine, et Marta, Pilar et Ana au projet de la Fondation "PROSALMAG" au Pérou. Deux projets avec le même objectif : la présence fraternelle auprès des petits, la main tendue pour donner et écouter, mais aussi pour accueillir la vie et la sagesse qu'ils nous donnent.
Les Fondations accueillent et accompagnent des garçons et des filles, des femmes et des familles différentes. La petite graine qui est semée porte de nombreux fruits de vie, d'égalité et de dignité. Les jeunes femmes ont semé... et vous, avez-vous envie de vivre une expérience de volontariat international ?
Notre projet consiste à apporter un service concret aux plus petits et aux plus démunis en Amérique latine, en Afrique et en Asie. Avec simplicité et joie, nous voulons apporter de la compassion à un monde qui aspire à la paix.
Sœur RAFAELA - Sœurs de Notre Dame de la Compassion
Sœur CRISTINA -Servante de Marie
Sœur Karina - Filles de la Croix
La Puye, le 7 août 2022Aujourd’hui, c’est un jour spécial où nous avons accueilli les reliques de la Bienheureuse Maria Laura. C’est une Fille de la Croix qui dans cette Grande Chapelle, le 25 août 1964 s’est donnée totalement au Christ, découvert comme la perle précieuse, le trésor de son cœur. Ce jour-là elle avait écrit : « Servir le Christ c’est régner. Me voici ».
(...)
C’est ainsi que Sœur Maria Laura, était toujours en tenue de service… avec sa lampe allumée. Elle a attendu son Maître, pour lui ouvrir la porte dès qu’il a frappé, comme nous dit l’Évangile. Nous reprenons l’expression de Sœur Maria Laura : « Servir le Christ c’est régner. Me-voici. » Ce petit mot “Me-voici” nous conduit à connaître un peu la vie et la personne de Sœur Maria Laura : Il est le “me voici” à la vie, le “me voici” de la disponibilité simple de chaque jour, le “me voici” pour faire de sa vie quelque chose de beau pour les autres, le “me voici” pour livrer sa vie, comme Jésus, et en suivant son Maitre et Seigneur, invoquer le pardon pour qui la tuait.
Voici le lien pour lire l'intégralité du texte de l'intervention de Sœur Caroline: pdf
Vidéo de l'intervention et photos de Maria Laura et la célébration. Pour voir la vidéo cliquer sur ce lien.
Début 2022 nous avons reçu les demandes de sept volontaires. Après les entretiens et les échanges, la mission que nous leur avons proposée les a enthousiasmés et ils ont envoyé les mails et formulaires respectifs.Avec enthousiasme, nous avons convenu avec eux des temps de formation, dans cette étape que nous appelons l’AVANT. L'Equipe Coordinatrice et les Référents des lieux respectifs, avons contacté les bénévoles et nous avons pu mettre en place une rencontre en face à face et différentes mises en relation par ZOOM. Nous avons apprécié la rencontre et la richesse de la diversité que ce projet permet.
Ana, Pilar et Marta sont des jeunes Espagnoles qui arriveront en Amérique latine en août 2022, pour servir à Tarapoto, au Pérou, pendant un mois.
Lucie et Guillemette, deux jeunes femmes françaises ont choisi la Fondation María de Belén, Goya, Corrientes, Argentine ; leur expérience sera au mois d'août.
Gemma, une espagnole, et Charlotte, de France, ont également choisi d'aller à Goya, en Argentine !
Les différentes personnes impliquées dans le Projet apprécient le chemin qui a commencé et préparent leur coeur à accueillir les différentes expériences que le Seigneur donnera. Nous espérons partager cet enthousiasme ensemble !
Texte en PDF
QUI SOMMES-NOUS ?
Nous sommes quatre Congrégations en chemin d’alliance :
Filles de la Croix ,
Servantes de Marie d’Anglet,
Soeurs de Notre Dame de la Compassion
Soeurs du Sauveur et de la Sainte Vierge.
Des femmes consacrées passionnées par la marche aux côtés des "petits et des pauvres d'aujourd'hui".
En tant qu'héritage de nos fondateurs, nous nous sentons appelées à être des soeurs pour tous.
QU'EST-CE QUE LE VOLONTARIAT ?C'est un espace pour vivre de nouvelles expériences...
pour accompagner les plus vulnérables ...
pour offrir les dons que chacun d'entre nous possède.
et de les mettre au service des plus pauvres dans un pays qui n'est pas le vôtre,
travailler en équipe :
Communauté, religieux,
les laïcs et les organisations
Pour plus d'information voir le triptico : pdf
Comment partager ensemble et être solidaire en Congrégation et en Famille Filles de la Croix avec les plus pauvres à l’image de nos Fondateurs et à la suite du Christ, dans notre réalité, aujourd’hui. C’est le chemin de recherche que nous avons entamé depuis le Chapitre 2010…
Nous avons cherché partout. Le défi est de soutenir des initiatives au service de la Vie des gens et en particulier des plus petits et des plus pauvres.
Au Brésil, un projet est né : « Projet jeunesse, Rêver ensemble ». Il voudrait promouvoir la formation humaine et intégrale des adolescents et des jeunes pour s’insérer sur le marché du travail. Ce projet vise plusieurs objectifs. Il propose des formations pour développer l’identité, l’autonomie, la créativité et l’action de chaque jeune dans la société, pour connaitre plus concrètement le volontariat, le marché du travail et l’entreprenariat. Mais cette initiative n’oublie pas le développement des jeunes et des adolescents avec des activités éducatives pour l’estime de soi et l’identité et aussi, des activités liées à l’art, à la culture et la lecture…
Vous trouverez un exemple en cliquant sur ce lien : c’est Ensemble et en Musique !
Ce sont 200 adolescents et jeunes qui pourraient participer à cette initiative : « Projet Jeunesse, Rêver ensemble ».
Merci à tous ceux qui s’engagent au service de ces jeunes !
Le Pape François leur dit : « Chers jeunes, quel grand potentiel se trouve entre vos mains ! Quelle force vous portez dans vos cœurs ! Ainsi, aujourd’hui encore, Dieu dit à chacun de vous : “Lève-toi !”. » (Message aux jeunes pour les Journées Mondiales de la Jeunesse du 21 novembre 2021, Solennité du Christ-Roi)
Et d’autres projets sont en route…
Du 9 au 15 août 2021, une assemblée de travail réunissant des laïcs et des sœurs s’est retrouvée à La Puye. Originaires de France, d’Espagne, d’Italie, de Côte d’Ivoire et d’Argentine, venus sur place ou participant en visio, nous avons vécu une semaine forte de fraternité, d’échanges, de joie, de partage et de prière. Ensemble, nous avons travaillé à la rédaction d’un Livre de vie pour la Famille des Filles de la Croix.
Cette assemblée nous a permis de mieux connaître les réalités de chaque pays et de faire grandir entre nous des liens de fraternité. Nous avons commencé cette semaine par un pèlerinage sur les lieux fondateurs, pour nous nourrir de nos racines : l’escalier de St Pierre de Maillé, les Marsyllis, la grotte de la cancéreuse, Molante, St Phèle…
Aujourd’hui encore, l’Esprit souffle ! Dans le sillage d’André-Hubert et de Jeanne-Élisabeth, comme Maria Laura, laïcs et sœurs s’engagent pour se faire proches de chacun, pour enseigner et guérir, dans la simplicité de l’Évangile.
Depuis 4 ans, au sein des différents pays, les laïcs ont réfléchi à partir de pistes communes, pour exprimer comment ils se sentent appelés à vivre le charisme dans leur quotidien. Ils ont partagé sur la prière, sur la mission, sur la construction et l’organisation de la Famille… De leur côté, les sœurs ont également réfléchi aux liens avec les laïcs et à la diversité et à la complémentarité de nos vocations, pour vivre ensemble la mission. Ce travail très riche a servi de fondement à la rédaction d’un Projet de Livre de Vie.
Pendant l’assemblée, guidés par Sr Agnès Lang (Providence de St Jean de Bassel), nous avons échangé en séance plénière et en petits groupes, réfléchi personnellement, débattu, collé des « Post-it », amendé les textes et voté en levant nos cartons verts, blancs ou rouges. La prière, la convivialité, les rencontres, la découverte des réalités de nos différents pays ont marqué cette semaine très riche.
A titre personnel, 3 moments m’ont particulièrement marquée : lorsque nous avons reçu la parole des sœurs, j’ai été touchée par leur confiance, et leur affirmation que nous sommes ensemble co-responsables du charisme. J’ai aussi été touchée par Lidia, laïque d’Italie, qui a renouvelée ses vœux privés selon le charisme, au cours d’une célébration toute simple. Enfin, j’ai été touchée par notre célébration finale, à l’oratoire du Pressoir, où le Projet de livre de vie a été apporté devant le tabernacle, entre les portraits d’André-Hubert et de Jeanne-Elisabeth, sur un chemin avec 2 tissus de couleur représentant les laïcs et les sœurs.
Conscients de la grande diversité des laïcs et des groupes qui vivent du charisme, réunis au sein de la Fraternité des Filles de la Croix, nous proposons aux personnes qui le souhaitent de faire un pas de plus en s’engageant selon le Livre de vie, dans la Famille des Filles de la Croix.
De nouveaux chemins s’ouvrent ! Tout au long de cette année qui nous mènera vers le chapitre, les groupes vont continuer à travailler le Livre de vie, en précisant les modalités de cet engagement et l’organisation de la Fraternité et de la Famille.
Qu’André-Hubert, Jeanne-Élisabeth et Maria Laura nous accompagnent sur le chemin !
Florence Davost, membre du CILS.
Après ce temps de confinement...
Au cœur de l'été....
Avec des jeunes de 18 à 25 ans de divers horizons...
Une proposition de camp dans les montagnes du nord de l’Italie !
Sœur Maria Laura, une femme de Dieu, Fille de la Croix reconnue martyre et bienheureuse par le pape François vous y attend !
Elle a traversé la vie en aimant, simplement !
« Mon cœur a soif des joies vraies et profondes. Le péché, le monde, l'argent, le succès, le pouvoir, la mode donnent des joies Éphémères. Même si maintenant je ne comprends rien de Toi, je te cherche ! »
Sœur Maria Laura – Fille de la Croix
Information et inscription : cijv.fc@gmail.com
Ces temps-ci, toute suffisance et prétention de domination ont été terrassées. La pandémie a révélé et accéléré la fin d’un système qui a épuisé les ressources et les réponses. Le monde est resté perplexe face à son non savoir. L’instinct de protection qui, tant d’autres fois, nous a poussé à exclure, nous a conduit cette fois ci à nous confiner. Exclusion ou confinement, nous avons tous éprouvé la limite d’un style de vie qui sait seulement assurer le bonheur et le bien être sans ouverture aux autres. La vie sans risque, confinée dans des frontières politiques, économiques, ecclésiales ou existentielles de l’ego s’est montrée illusoire et insupportable.
Dans le silence d’un monde arrêté, le cri de la terre et de l’humanité ont retenti brisant quelque chose à l’intérieur de chacun et réveillant la conscience endormie d’être humains, nécessiteux tous de relation, capables tous de compassion, si craintifs et faibles isolés, si dignes et forts ensemble.
Un temps tragique et à la fois précieux nous est donné. Pour beaucoup, le monde connu n’est plus, pour d’autres leurs aspirations se sont révélées fantaisies. Le présent et l’avenir sont sérieusement menacés pour tous, mais le ciel nouveau et la terre nouvelle sont en train d’émerger ici et maintenant au milieu de nos incertitudes, au cœur de notre vulnérabilité. Un humain nouveau vient demeurer dans ce monde pour restaurer toute chose. C’est à nouveau le temps de l’Avent !
Il nous défie d’assumer joyeusement et résolument notre vocation, parce que plus que jamais, l’humanité a besoin de voir et d’entendre l’énergie de l’Esprit qui la recrée, réalisant la Promesse.
Pour lire tout le message cliquer ici.
LA PRÉSENTATION
Nous sommes des postulantes (KISSOU Nathalie, SAWADOGO Bienvenue Marina et ZOUNDI Élise) dans la Congrégation des Filles de la Croix, toutes Burkinabés, venues de différentes paroisses. NATHALIE vient de la Paroisse Saint Jean-Marie Vianney de YAKO, diocèse de KOUDOUGOU. MARINA de la Paroisse Notre Dame de KAYA, diocèse de KAYA et ÉLISE de la Paroisse Saint Augustin de Bissighin de OUAGADOUGOU, diocèse de OUAGADOUGOU.
L’ENTRÉE AU POSTULAT
Pendant quelques années de cheminement avec les sœurs Filles de la Croix, nous avons discerné et décidé de commencer la formation après l’obtention du Baccalauréat. Et c’est avec une grande joie que les sœurs nous ont accueillies dans la Congrégation. Nous avons fait notre entrée au postulat le 15 Octobre 2020. Ce fut un jour spécial pour nous car, au cours de la célébration Eucharistique chacune a eu à présenter un symbole qui exprimait son désir de suivre le Christ dans la Vie Religieuse. Pour NATHALIE, la Croix est un symbole qui représente la force et le soutien qui l’aidera à suivre le Christ et à rester fidèle à sa Parole. MARINA a choisi comme symbole la calebasse qui signifie son abandon total au Christ et sa disponibilité à le suivre. ÉLISE a choisi la Bible comme symbole : elle est la Parole de DIEU qui a été sa lumière sur le chemin de son discernement vocationnel et c’est elle qui la rassure.
Nous lançons un appel à toutes les aspirantes en état de vocation qui aimeraient découvrir plus les Filles de la Croix de bien vouloir venir sans hésiter.
LES REMERCIEMENTS
Nous disons merci à notre Supérieure Générale et à notre Régionale d’Afrique pour leur confiance placée en nous. Nos remerciements vont aussi à l’endroit de toutes les sœurs qui nous ont beaucoup soutenues par leurs prières. Nous remercions spécialement la communauté de BONIEREDOUGOU pour leur accueil chaleureux. A toutes, nous vous confions à notre Dame du Rosaire la Très Sainte Vierge Marie. Qu’elle prie et intercède pour nous !
Fraternellement vos postulantes en formation !!!!!!!!!!!!!!!
Une fête de Famille dans la simplicité et ensemble !
La crise sanitaire permet désormais un certain « déconfinement » : tout en respectant quelques normes, on peut se rassembler. Toutes les sœurs s’activent à La Puye pour faire mémoire du bicentenaire de notre arrivée ici. Aujourd’hui comme hier, dans la simplicité mais ensemble !
Les caves voûtées du 12ème siècle de l’ancien monastère fontevriste sont les témoins de ce 25 mai 1820 quand toute la Congrégation des Filles de la Croix, à l’époque 60 sœurs avec les novices et les postulantes, se déplaçant depuis Saint Pierre de Maillé, vient s’installer ici.
Dans ces caves récemment réhabilitées nous voulons célébrer l’Eucharistie qui unira dans l’action de grâce les 7465 sœurs inscrites dans le registre depuis 200 ans.
Le matin du samedi 23 mai, rendez-vous pour la communauté du Pôle Spirituel et la communauté du Conseil Général. Balayage et lavage de plancher, porter table d’autel, nappe, lutrin, lectionnaire, 19 chaises placées selon les mesures réglementaires du Covid 19. Dans l’après-midi, préparation du décor par quelques sœurs des 3 communautés de La Puye.
Le dimanche 24 mai à 11 heures, la Messe célébrée par Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers donne à la fête toute sa dimension ecclésiale et les chants en portugais, espagnol, français accompagnés par la guitare, le tam tam et les maracas complètent cette dimension universelle.
Un grande icône de la Trinité, la Croix portée par le Bon Père lors du déplacement vers La Puye, la statue de la Vierge appartenant à Jeanne Elisabeth et qui est arrivée avec elle à La Puye, la photo de Sœur Maria Laura, le livre avec la photo de chaque sœur de la congrégation, donnée à Sœur Susana lors de sa nomination, le livre de vie de la Famille laïcs-sœurs, le logo de l’Alliance, 2 rames nous rappelant « Avance au large » …un très beau bouquet représentant hier, aujourd'hui et un demain à créer au souffle du même Esprit comme nous y invitait Monseigneur dans sa belle homélie !
« Je suis heureux d’être là dans ce lieu qui est très beau et qui est un lieu qui préexistait dans la vie de la communauté.
Il me semble voir dans ce lieu comme une sorte d’image de ce qu’est votre vie communautaire et de ce qu’est chacune de nos vies. En effet fonder quelque chose, créer cela ne se fait jamais sans quelque chose qui préexistait.
Certes on peut créer mais c’est parce qu’il y a quelque chose avant que l’on peut créer, que l’on peut innover. C’est le lot de toute vie communautaire, pour vous aussi aujourd'hui, vous vous appuyez sur cette histoire de votre communauté et c’est parce qu’il y a cette histoire, ces fondations que vous pouvez à nouveau créer, innover, répondre à tout autre appel.
Donc on comprend bien que la création, la nouveauté prend source dans ces piliers. Ces beaux piliers, c’est comme des images mais pour vous c’est l’attachement à la personne du Christ, c’est la prière, le don de soi, l’Esprit Saint. Je suis heureux de célébrer, de fêter, de vous dire ma joie durant cette année de jubilé que malheureusement les conditions de pandémie empêchent à beaucoup de vivre en se réunissant en se déplaçant. Bon jubilé avec ma prière et bon courage ! » (Extrait de l’homélie de Mgr. Pascal Wintzer, évêque de Poitiers)
« Allez dans le monde entier, de tous le peuples faites des disciples. Alléluia, Amen » chanté en canon improvisé faisait éclater nos cœurs et remplissait la cave de tous les peuples et cultures où l’Évangile annoncé aux couleurs du charisme est arrivé en témoignant de la fécondité de cette Maison Mère !
Fraicheur d’un matin du printemps,
soleil radiant du temps Pascal, brise suave de Pentecôte attendu, le 25 mai
nous voulons aussi parcourir à pied le chemin de Rochefort (St. Pierre de Maillé) à La Puye comme nos premières sœurs puisque nous nous sentons aussi appelées à nous déplacer.
Les communautés les plus proches de La Puye, celles de Poitiers, Sèvres Anxaumont, Béthines, Saint Pierre de Maillé, sont invitées. Et toutes sont au rendez-vous, certes l’organisation est tout à fait autre que celle de 1820, quand la plus âgée du groupe avait l’âge de celle qui est la plus jeune aujourd'hui… mais quand le désir de communion nous brûle, les pieds, la canne ou les voitures nous y conduisent !
Un groupe de sœurs est parti tôt, à 7h30, depuis Saint Phèle vers La Puye, un autre groupe, à 9h15, de La Puye et toutes se retrouvent à Fontdouce, où les habitants de St Pierre de Maillé et les paroissiens de La Puye se sont rencontrés il y a 200 ans. A 10h, un autre groupe de sœurs plus âgées est venu là aussi en voiture. Immense joie de se revoir après 12 semaines de confinement, immense joie de famille qui honore ses racines, qui célèbre son présent et renoue sa confiance dans l’avenir.
En ce lieu nous avons accueilli le message d’André Hubert adressé aux sœurs dans une de ses lettres : « vous avez quitté tout pour chercher Dieu ; quittez-vous vous-même sans réserve. Oh ! quelle gloire pour vous d’être là où vous êtes, pour Jésus, avec Jésus ! Soyez-y donc comme Jésus y est… vous qui continuez la mission du Seigneur en faveur de ses enfants, ah ! redoublez vos efforts pour leur faire connaître, aimer, servir Celui qui vous place au milieu d’eux…
Appel et mission encore pour nous Filles de la Croix aujourd'hui dans le monde entier. Défi des déplacements intérieurs à vivre ; défi d’audace pour innover des réponses, élan pour continuer la route jusqu'à La Puye, et jusque là où les pauvres réclament une raison d’espérer !
En arrivant, le ciel bleu sur la cour des cloîtres, comme reflétant le regard profond et peut être ému des fondateurs, illuminait le souvenir de tant des générations réunies ici et présentes en chacune de nous. Le sentiment d’être chez soi, d’être avec toutes, d’être histoire, d’être promesse.
A la salle St Ignace, un repas pique-nique partagé avec ce que chacune avait apporté.
Fête simple, fête grande du cœur,
reconnaissance aux sœurs d’autrefois,
action de grâces à Dieu qui nous conduit
et nous pousse au large !
Quelques témoignages des sœurs
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Sr Jeanine - « Et bien, moi je pensais qu’il y aurait un ou deux laïcs comme quand il y en a eu il y a 200 ans… Mais c’est quand même une belle journée de remémoration et sans doute de redépart d’une autre façon évidemment vu les deux siècles et vu le contexte de Covid 19 aussi. » |
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Sr Annick - « Je ne m’y attendais pas... finalement c’est le même jour comme le 25 mai 1820. J’ai été très contente. Ça m’a fait chaud au cœur… revivre entre nous ce que les sœurs ont vécu… » |
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Sr Anne Catherine - « Cette marche m’a énormément apporté de joies…en lisant le texte comment ça s’était passé, j’ai senti vraiment André Hubert et Jeanne Élisabeth vivants avec nous. Ils étaient là. Et beaucoup de confiance pour l’avenir, pour ce que nous construisons aujourd'hui, parce que j’ai senti que nous continuons à marcher sur les pas d’André Hubert et de Jeanne Élisabeth. C’est une grande espérance. » |
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Sr Anne Marie - « C’est une chance et une joie de vivre cette journée là et de plus on pense à toutes les sœurs de la congrégation, j’aime prier pour toutes les sœurs de la plus jeune à la plus vieille, comme ça on n’oublie personne …Vivre cette journée, c'est nous rappeler de tout ce que nos sœurs ont vécu de passages dans leurs propres vies, et des passages avec la congrégation. » |
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Sr Lucienne - « Continuons à vivre avec nos petits moyens, tels que nous sommes, en faisant confiance, le Seigneur nous accompagne. Il a toujours accompagné la congrégation, Il nous accompagnera encore. » |
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Sr Jeanne - « La première chose qui me revient c’est la phrase : « je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps ». Alors, je me suis dit puisque pendant 200 ans, le Seigneur a été avec nous, Il n’a pas abandonné nos sœurs, nos fondateurs. Il va continuer. De quelle manière, ça va se faire ? Ça je ne sais pas, le chemin qu’il faudra faire. Enfin je crois à ça. » |
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Sr Annie - « Je me suis mise en marche à partir de St Phèle avec toutes les premières sœurs…puis sont venus me rejoindre, au fur et à mesure, tous les visages de sœurs avec qui j’ai vécu depuis que je suis Fille de la Croix, toutes avec leur histoire. Puis tous ces laïcs, les prêtres avec qui nous avons partagé quelque chose du Charisme, tous ces visages jeunes… j’ai aimé marcher avec eux. Je ne me suis même pas rendue compte qu’on avait fait 8 kms. Je suis prête à aller plus loin dans cette marche que nous avons commencée et dans la certitude que demain aussi le Seigneur nous conduira. Il sera là ! » |
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Sr Marie Louise - « Retrouver les racines de la congrégation, retrouver un peu la vie de nos sœurs d’autrefois, oui retrouver le chemin… » |
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Sr Laurette - « C’est un temps de grande joie, je fais partie de cette congrégation…Si nous marchons depuis le début, avançons avec les épreuves, avec les urgences, ça nous oblige à changer de route, à s’enrichir finalement, à partir à travers le monde, à change, à s’ouvrir à différentes œuvres. Tous ces déplacements ça nous fait grandir et nous personnellement et la congrégation. Et aujourd'hui, avec cette pandémie, est-ce que ce n’est pas pour nous une chance, pour nous et pour le monde entier, de revoir nos valeurs, de revoir l'importance des choses et peut être de se diriger autrement. C’est une grande joie de participer à cette journée. » |
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Sr Jeanne Glémet - « Beaucoup de sœurs qui vont venir, qui vont venir dans la congrégation, beaucoup de vocations… je ne marche pas toute seule mais à plusieurs... » |
La Sainte Messe du Bon Père en directe
La situation du Covid-19 nous a obligées de changer les plans de nos célébrations du bicentenaire de l'arrivée des sœurs à La Puye. Mais, avec la technologie d’aujourd’hui, le Conseil Général nous a permis de vivre une expérience de Famille d’une façon extraordinaire : 200 ans après, La Puye on line!
J’aimerais vous partager quelques points forts de cette belle réalisation vécue par la Famille des Filles de la Croix et transmise en direct partout autour du monde. Comme une sœur disait : « Oui, vraiment, rien n’est impossible à Dieu! » même en ce temps d’épidémie qui oblige le confinement : 492 vues (YouTube) de la célébration de l’Eucharistie en honneur de Saint André-Hubert présidée par le Père Jean-Paul Russeil.
« J’ai une bonne nouvelle – Dieu vous aime! » C’est avec cette parole de Saint André-Hubert, que Sr Sylvie nous accueille avec un bonjour dans toutes les langues. « Seigneur, nous venons de partout, de tous les pays, en Famille Filles de la Croix célébrer ta grandeur, ton amour pour nous. » « Que Saint André en ce jour de fête … nous accompagne dans toutes nos missions respectives… »
Dans son homélie, le Père a souligné :
LA JOIE : « C’est une joie de fêter aujourd’hui saint André-Hubert : une joie pour vous, Filles de la Croix et pour les laïcs qui avancent avec vous ; une joie pour le diocèse et le presbyterium ».
LES IMPRÉVUS, « la vie d’André-Hubert en est tissés, vous le savez bien. N’est-ce pas une opportunité, un kairos (un moment favorable), pour se laisser renouveler en profondeur, pour se faire inventifs et tracer de nouveaux chemins ? La vie de tant de personnes aujourd’hui est bouleversée. L’avenir s’annonce incertain et même sombre pour plusieurs. … Le témoignage et l’héritage que nous laisse André-Hubert par son parcours de vie et ses lettres éclairent notre façon de traverser ce temps éprouvant pour tant de contemporains en de nombreux pays.
LA GRACE DU DÉPOUILLEMENT « … de déplacement en déplacement. Telle est la condition du disciple et de l’apôtre. Vous héritez, mes sœurs, d’un saint fondateur qui montre le chemin, non pas d’abord en paroles mais en actes par une grâce de dépouillement. Tel est le paradoxe évangélique : « Celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perd sa vie à cause de moi et de l’Évangile la trouvera » (Mc 8, 35). Prendre le risque de la suite du Christ est la plus belle aventure qui puisse nous arriver ».
APPUYÉ SANS AUCUN APPUI : « A vrai dire, ce n’est pas l’Église qui porte l’Évangile, c’est d’abord l’Évangile qui porte l’Église…C’est la grâce que je vous souhaite, mes sœurs : Appuyées seulement sur Dieu. Ainsi, marchons-nous sur les pas d’André-Hubert à la suite du Christ. Amen.»
Particulièrement lors de la prière universelle, proclamées dans les différentes langues par nos sœurs depuis leurs pays, le monde fait entendre sa voix devant notre Dieu (regarder en cliquant ici).
Au temps de l’offertoire, il y eut le geste de notre engagement auquel Sr Susana nous invitait dans sa lettre où elle nous annonçait la messe.
« Cette année 2020, nous célébrons 200 ans de l'arrivée des sœurs à La Puye. En faisant mémoire de ce déplacement, en Conseil de Congrégation, nous avons décidé de nous engager auprès des "déplacés d'aujourd'hui", concrètement des populations déplacées par force fuyant la violence, la famine…Pour cela, nous avons pensé inviter toute personne participant aux événements organisés à La Puye à faire un don. »
Lors, de la communion, une petite vidéo nous a mis en communion avec quelques passages de la vie du fondateur. (Cliquer ici pour la voir et ici pour les paroles)
Les gestes barrières soigneusement respectés et même le port des masques n’ont pas empêché que la célébration soit remplie de chants dans toutes les langues, de joie, de profondeur et dans la simplicité des Filles de la Croix.
Ensemble vivre l’Évangile – Suivre Jésus, le Vivant, Ressuscité!
Ensemble, annoncer l’Évangile – Bonne nouvelle : la vie nous est donnée!
(Feuille de chants - cliquer ici)
(Pour l’homélie au complet - cliquer ici)
Du 3 au 9 février, les Sœurs d'Amérique latine et Susana (Supérieure générale), avons vécu quelques journées intenses avec nos Sœurs du "Chemin de l'Alliance" : les Sœurs de la Compassion et les Servantes de Marie et leurs Supérieures respectives.
La rencontre a eu lieu officiellement à Lima (Pérou), mais à l'aéroport d'Ezeiza, nous nous sommes déjà rencontré avec certaines sœurs des autres congrégations.
À l’arrivée, là où elles nous ont accueillies, c’était comme si nous nous connaissions depuis toujours. Et le lendemain, nous avons commencé par faire connaissance avec une partie de la ville - l'ancienne et la nouvelle - pour finir à la communauté des Compassionnistes, où nous avons apprécié diverses danses typiques et une rencontre très fraternelle entre nous.
A partir du 5 février, nous avons travaillé ensemble, en suivant les orientations de Sœur Marta Restrepo, de la Compagnie de Marie. Nous avons eu des moments pour nous connaître un peu plus, pour connaître l'histoire de la Congrégation, de l'arrivée en Amérique latine... Nous sommes toutes arrivées en bateau en Argentine ! Les trois Congrégations, de la même époque, se sont laissées transformer par le Concile Vatican II et intégrer dans le peuple, dans les communautés.
Nous partageons notre situation actuelle, nos engagements, nos préoccupations, nos désirs...
Le vendredi 8, notre dernier jour de travail, nous avons réfléchi aux mots qui résumeraient ce que nous voulons vivre, car cette réunion ne pouvait pas rester qu’une rencontre ponctuelle, mais devait être le début d'un engagement entre nous. Ce que nous avons le plus répété, et qui en réalité n'est pas un mais deux engagements unis, était : La Communauté-Alliance.
La soirée s'est terminée par une fête, partageant des danses et des chansons des pays où nous étions présentes, et une touche d'humour inoubliable.
Nous avons terminé le séjour en nous levant très tôt pour prendre le vol vers l'Argentine, mais même certaines sœurs ont eu la délicatesse de se lever de bonne heure pour nous dire au-revoir.
Merci, Seigneur, pour cette rencontre fraternelle. Que la grâce de ton Esprit nous aide à vivre notre engagement, unies, en famille, en communion, dans l'Alliance ?
Madeline Guillebault, sœur Marie de Magdala, notre sœur à toutes et à tous ici !
Une sœur, Fille de la Croix !
Une sœur de Sainte Jeanne-Élisabeth et de Saint André-Hubert !
Née sur les bords de la Gartempe, tu es l'ainée des trois enfants. Tu as grandi dans la simplicité heureuse de la campagne où ton esprit éveillé était déjà en recherche.
Ta famille à toujours compté d'une manière forte dans ton cœur. Tu la portais avec amour, proche de chacun au gré des évènements à vivre.
Tes bons résultats à l'école primaire de St Savin t'orienteront vers le Cours Saint Michel de La Puye pour y continuer tes études. Tu y seras une brillante élève avant d'y devenir enseignante.
Tu exécutais déjà des mises en scène, « Les femmes savantes » de Molière ! Tu en mettras d'autre en scène avec les évènements de l'histoire de la congrégation !
Madeline Guillebault, sœur Marie de Magdala, notre sœur à toutes et à tous ici !
Une sœur, Fille de la Croix !
Une sœur de Sainte Jeanne Elisabeth et de Saint André Hubert !
Née sur les bords de la Gartempe, tu es l'ainée des trois enfants. Tu as grandi dans la simplicité heureuse de la campagne où ton esprit éveillé était déjà en recherche.
Ta famille à toujours compté d'une manière forte dans ton cœur. Tu la portais avec amour, proche de chacun au gré des évènements à vivre.
Tes bons résultats à l'école primaire de St Savin t'orienteront vers le Cours Saint Michel de La Puye pour y continuer tes études. Tu y seras une brillante élève avant d'y devenir enseignante.
Tu exécutais déjà des mises en scène, « Les femmes savantes » de Molière ! Tu en mettras d'autre en scène avec les évènements de l'histoire de la congrégation !
Passionnée d'histoire ancienne, tu savais stimuler l'intérêt des élèves...
Tous les ans, vous aimiez vous retrouver, sœurs et anciens élèves, pour faire mémoire ce bon temps !
Tu es une femme appelée par Dieu à un moment crucial de l'histoire de la congrégation. Moment où l'Eglise avait besoin de prophètes pour creuser en ses sources d'eau vive, le charisme de l'Évangile, le charisme de nos congrégations, et les irriguer de sa fraîcheur nourrissante à la sortie du Concile Vatican II.
Tu es cette femme du Souffle de Dieu !
Tu es cette femme de la Source du charisme !
Tu es cette femme de la transmission rayonnante et communicative !
Passionnée d'histoire faite de visages et de terre, de chrétiens et d'Eglise, de lieux-mémoire et de famille religieuse, elle te conduira tout au long de ta vie. Bien incarnée dans un terroir, un peuple, un diocèse, ton amour de la source t'ouvrira les portes des archives et tu creuseras sans cesse, tu chercheras à connaitre nos fondateur dans leur histoire concrète, au service de Dieu et des petites gens !
Tu découvriras en sillonnant les terres du Poitou, terre de tes origines, la vérité de l'histoire.
Tu découvriras tous ces lieux porteurs du souvenir, ces lieux-mémoire des débuts de la congrégation : La Guimetière de Béthines, la grange des Petits Marsyllis, la Croix de Busserais où André Hubert étendit ses bras pour se livrer aux gardes qui le traquaient, Molante, la Grotte, la ferme de Graillé aimée par Jeanne-Élisabeth, etc...
Et tous les chemins que tu as parcouru comme un pèlerinage sans fin jusqu'à ces derniers jours, comme pour tracer aux générations naissantes l'itinéraire d'une voie qui fonde l'espérance et la croissance !
Les propriétaires de ces lieux te font bon accueil et tu les associes, avec leur famille, à la prière de toutes les sœurs.
Nous leur devons une grande reconnaissance ! Merci à chacun de vous !
Tu as conscience d'une naissance de la congrégation à partir de ses sources, de ces racines...
Tu ressens un appel fort à la conduire jusqu'à nos origines.
Au cours des présentations de l'histoire, tu fais surgir à nouveau un fait, un évènement, tu mets en valeur les petits détails et leur donne un sens étonnant qui nous projette vers notre vie concrète d'aujourd'hui. Tu adaptes tes paroles à la réalité des personnes qui t'écoutent. Avec ton originalité agréable, tu fais vibrer ton auditoire !
Tu associes à ta recherche des collaborateurs laïcs passionnés par St André Hubert, par l'histoire de son expérience de Dieu, par son ministère dans le diocèse de Poitiers, par sa rencontre avec Ste Jeanne Élisabeth, fondatrice.
Evêque pendant cette période, Monseigneur Albert ROUET, saisi par la figure de ce prêtre, bouscule la congrégation, et propose de donner ce Colloque, en préparation, sur St André Hubert, à Potiers et non plus à La Puye !
Fondateur des Filles de la Croix, il est aussi Prêtre du diocèse de Poitiers !
Ces laïcs et ces prêtres ont travaillé plusieurs années pour répertorier toutes les lettres de St André Hubert et chercher l'histoire des personnes citées, ils ont écrit un livre à partir des documents du diocèse, donné plusieurs sessions de formation aux Laïcs-Sœurs sur la spiritualité des fondateurs, créant ainsi une famille spirituelle large !Nous avons un capital inouï entre les mains ! Trésors encore à exploiter largement !
Merci à vous tous qui avez ouvert toutes ces portes aux sœurs et au Peuple de Dieu !
Comme tout historien, Madeline, tu as écrit... tu as parlé... nous avons entre les mains ces livres « Sainte Jeanne Elisabeth, une sainte au quotidien », « Saint André Hubert », tous ces documents de la mémoire, livrés à toutes et à tous comme une fidélité de l'eau de cette source qui ne s'épuise jamais !
Tu accueilles les paroissiens, les groupes du diocèse, les curistes de la région, toutes les communautés éducatives et les équipes des établissements de santé et du social de la congrégation, les enfants, les jeunes, les amis, le groupe des Passeurs, les Pèlerins... Voici quelques Témoignages :
« Je me rappelle de l'aura de lumière et de joie qui émanait de sa personne ! » « Je conserve son énergie communicative ! », « Je garde son sourire, sa présence discrète mais très enrichissante... sa façon de rayonner l'Evangile... Sans oublier sa conduite sportive ! »Et puis ce témoignage qui te décrit si bien: "Conteuse, écrivain, interprète parfois, allant jusqu'à se glisser dans la peau du « mendiant », elle avait pour alliés les mots. Ils étaient son talent, son art, non pas parce qu'elle savait les manier, mais parce qu'elle les habitait de l'intérieur. Elle nous parlait d'André Hubert, de la Révolution, des Marsillys, le Bethléem des Filles de la Croix et que sa joie débordait devant l'expression, de Molante, et cet envoi qu'elle entendait encore aujourd'hui dans une joie insaisissable...Elle donnait les mots avec la même vigueur et la même force et cela quels que soient les horizons de ceux qui croisaient son chemin. Passionnée de l'histoire de sa congrégation, d'André-Hubert et de Jeanne Elisabeth, friande des petits détails les faisant proches, leur donnant chair pour notre temps, elle nous parlait de Dieu, au coin du feu, dans un presbytère où se partageait le pain, ou encore à la chapelle de la maison de retraite, se réjouissant de notre joyeux bazar. Magdala, je compte sur tes talents d'oratrice pour toucher 2 ou 3 mots à tes fondateurs : ils peuvent parler de Dieu à notre monde, les Filles de la Croix peuvent parler à notre monde ! "
Et nous pourrions continuer à exprimer des témoignages...
Marie de Magdala, Prophète d'hier, prophète d'aujourd'hui !
Merci ! Tu n'es plus avec nous, mais peut-on l'affirmer vraiment, tant il est clair et sûr ce message prophétique que tu nous as transmis ? Ta résurrection est cette vie qui circule en nous et qui donne goût à d'autres de transmettre...
Cette belle transmission se réalise aujourd'hui par ses jeunes générations de sœurs et de laïcs qui communiquent ce message et invitent à la découvrir.
Nous entrons dans la dernière semaine avent la célébration de la Pâque du Christ ! Tu as déjà franchi cette étape et nous te devinons dans la plénitude de la Joie !
Que notre merci entre dans ta louange sans fin !
« Moi je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
il aura la lumière de la vie »
Chères sœurs
et chers amis des Filles de la Croix
C'est avec l'évangile d'aujourd'hui (lundi 8 avril) que je viens vous annoncer le décès de sœur Marie de Magdala. Notre sœur, chère à toutes et à tous les amis d'André Hubert et de Jeanne Elisabeth, est partie vers le Père dans la nuit du 7 avril.
Après une année où les soucis de santé s'ajoutaient l'un après l'autre, elle était rentrée à la maison de retraite à La Puye fin février.
Elle a marché à la suite de Celui qui est la Lumière, nous a éclairés le visage des fondateurs et nous a aidés à approfondir et actualiser le charisme. Avec vous je reconnais avec une immense gratitude et joie son travail passionné mais aussi son propre visage de sœur, profondément humaine, profondément fraternelle, profondément ecclésiale, universelle ; profondément Fille de la Croix.
Avec notre « sainte au quotidien » et avec « l'homme de la rencontre » vis Marie de Magdala, pour toujours, dans « la lumière de la vie » qui nous est promise et intercède pour tes sœurs de partout.
Bien fraternellement et unies dans la prière et l'action de grâce pour sa vie, avec mes sœurs du Conseil.
Sœur Susana Felice
Supérieure Générale
Magnificat, magnificat anima mea Dominum ! Magnificat, magnificat !
Tu m’as appelé par mon nom : « Tu es précieux à mes yeux ! » Je te loue, j’exulte de joie.
Avec cette joie et comblées de reconnaissance, nous nous sommes retrouvées pour célébrer ensemble, filles de la croix de partout, la fidélité et l’amour de Dieu dans notre vie.
Le premier jour, 27 mai, c’était la fête de la Sainte Trinité : « Béni soit Dieu qui nous a bénis et comblés de bénédictions… » Gloire au Père, au Fils et à l’Esprit
Cette célébration a placé notre temps de probation et notre vie sous le signe de la bénédiction. Bénédiction à recevoir, … à vivre … à donner !
Être à La Puye, c’est retrouver nos racines, nos Fondateurs, entrer en dialogue avec eux, les rencontrer sur les lieux les plus importants de leur et de notre vie : les Marsillys, l’escalier du pauvre, la grotte de la cancéreuse, Molante, Saint Phèle.
Regarder le passé et essayer de comprendre l’aujourd’hui.
Voir leurs déplacements et trouver l’appui pour nos déplacements d’aujourd’hui.
Temps de probation : joie de nous retrouver en soeurs, après tant d’années… souvenirs réveillés, surprises à accueillir… partage de nos vies… et la fraternité a éclatée!
C’est vrai : tant d’années sont passées, le temps nous a changé, la grâce de Dieu nous a accompagnées, la fraternité et l’amitié ont réchauffé notre coeur et aujourd’hui nous sommes là pour dire à nouveau que nous voulons continuer ensemble à suivre Jésus et à servir les petits et les pauvres.
A Molante nous avons fait mémoire des voeux de nos premières soeurs.
Avec elles nous avons cherché les mots pour dire aujourd’hui encore notre oui renouvelé. Après des années notre consécration a pris encore plus les couleurs de l’amour, de la confiance, de l’abandon, parfois de l’offrande de la maladie, des limites, mais surtout de l’espérance solide parce que Lui est fidèle, Lui est toujours avec nous.
Avançons au large puisque Jésus est dans la barque, allons, avançons encore : notre coeur est prêt !
Le temps est passé en toute vitesse, chacune a participé d’une façon si active, simple et vraie… qui a permis de toucher la présence et le passage de Dieu dans nos vies.
Dans les moments de détente et de rencontre gratuite, nous avons découvert aussi tant de dons, tant de capacités artistiques cachées qui ont manifesté l’harmonie de la diversité. Nous étions en communion avec les soeurs du groupe qui n’ont pas pu être avec nous physiquement.
Merci à nos soeurs du Conseil Général qui nous ont aidées à vivre ce temps avec intensité, à nous plonger dans les eaux profondes de l’Amour gratuit de Dieu et à aller aujourd’hui au large de notre oui, accompagnées par nos Fondateurs, par tant de filles de la croix qui nous ont précédées et par celles qui sont là avec nous.
Tu es lumière de Vie, joie sans fin en Toi,
Tu es bonté infinie ! Je te loue, j’exulte de joie !
« Avance au large ! »
« Fais de ta vie quelque chose de beau pour les autres »
Entre pour prier ...Sors pour aimer ! OSE, RISQUE, SORS.
Avec cette parole que notre Soeur Maria Laura, Fille de la Croix italienne, a vécu jusqu'au bout, la rencontre internationale des jeunes à débuter à Zárate (Bs. As.-Argentine) le 16 Juillet.
De France, participent 10 jeunes étudiants et jeunes professionnels, provenant des quatre coins du pays: Périgueux, Poitiers, Mantes la Jolie et Les Mureaux. Ils ont rejoint ceux de l'Italie, du Brésil et d'Argentine.
Les premières nouvelles nous disent tout leur enthousiasme de la découverte et de la fraternité.
Merci aux sœurs d’Amériques latines qui ont préparé avec tant de coeur cette rencontre ! Merci aussi aux jeunes et aux paroissiens qui continuent à s'investir à chaque instant pour que tout se passe bien !
Sûres que Maria Laura parlera au cœur de ces jeunes, nous restons en communion dans la prière.... Que le Seigneur donne lui-même fécondité à nos rencontres.
...200 ans ! Avance au large...
Avec 2016, le Chapitre,
Dans notre Église toujours nouvelle et aujourd'hui appelée à être plus que jamais ouverte aux périphéries...
Dans notre Congrégation accueillant notre nouvelle Supérieure Générale du nouveau monde !
Avec 2016, un bicentenaire,
Nos Premières Constitutions sont approuvées par l'Église...
« Ces règles rédigées d'un commun accord par le fondateur et la fondatrice furent approuvées par une Ordonnance des vicaires généraux de Poitiers, le siège épiscopal vacant, en date du 13 0ctobre 1816. » (Rigaud)
Il y a des hésitations sur le jour exact de la signature du document en ce mois d'Octobre 1816 mais, les Constitutions ont commencé ainsi leur histoire, au temps des fondateurs ...
Elle a continué, à travers les démarches prudentes de l'Église et les aléas du monde ...dans chaque nouveau diocèse ; d'abord Paris, Orléans, puis Rouen, Bourges... Bordeaux...Bayonne... et ensuite dans de nouveaux pays... Italie... Espagne... les Constitutions seront présentées et approuvées par l'autorité diocésaine... Lien fort à travers la Congrégation, l'Église du lieu et l'Église universelle !
Un coup d'œil sur ce parcours peut le montrer :
1811 – Présentation des Constitutions au diocèse de Poitiers par le Père Fournet.
1816 – Les Constitutions sont acceptées au diocèse avec quelques modifications.
1867 – La Congrégation est canoniquement approuvée par le Saint Siège, des remarques....
1874 – Le Chapitre Général révise les Constitutions, l'accord de Rome sera plus tard...
1910 – Un Conseil élargi révise à nouveau les Constitutions pour leur conformité à Rome.
1911 – Rome nous renvoie les Constitutions acceptées : plus de traces des sources.
1929 – Le Chapitre redonne vie aux textes fondateurs : « Supplément au manuel. »
1968 – 1969 – Chapitre - Vatican II renvoie aux sources des Congrégations.
1974 – Chapitre Général, la Congrégation toute entière a travaillé les textes fondateurs.
1980-81 – Réflexion de toute la Congrégation et Rédaction d'Esprit et Vie.
1984 – Approbation d'Esprit et Vie ...et Accueil dans les communautés.
2016 – Bicentenaire de la Reconnaissance des Premières Constitutions...
Avance au large...
C'est l'occasion de nous arrêter pour contempler dans l'action de grâce, l'ardeur des origines et l'agir de Dieu accompagnant et guidant nos recherches...