Eucharistie
"Ce n’est plus dans une crèche que le Sauveur veut naître , mais sur l’autel et dans votre coeur !"
St André-Hubert
Nos fondateurs ont vécu à une époque marquée en France par la spiritualité du Verbe Incarné, la grande sensibilité spirituelle de laquelle nous nous réclamons.
Il est normal qu’elle présente comme point fort l’Eucharistie qui centralise dans la réactualisation du Mystère Pascal tous les « mystères » de la personne du Christ. Il est normal aussi de trouver sous la plume d’André-Hubert des expressions que l’on trouve sous celles d’Olier ou de Saint Jean Eudes.
Dans la contemplation du Seigneur Jésus présenté par l’École Française, l’Eucharistie n’est ni marginale, ni secondaire puisqu'elle se ramène à l’actualisation toujours recommencée du Mystère Pascal, centre de toute la vie de la personne du Christ, heure pour laquelle Il est venu parmi les hommes. Si l’Incarnation est « le seul événement important et extraordinaire de l’histoire de l’humanité. »
C’est bien l’Eucharistie qui aujourd'hui et dans l’histoire est le mémorial de cet évènement et récapitule en chaque aujourd'hui toutes les merveilles de l’amour de Dieu pour l’humanité.
« Tout ce qu’on aura vénéré dans l’Évangile, toutes les actions du Christ considérées, toutes les paroles écoutées, on devra les rechercher et les demander avec confiance dans le sacrement de l’Eucharistie, par la communion vers le Christ à l’autel. C’est là qu’il appelle à Lui toute l’Eglise pour la refaire grâce à ce livre de la Loi de Vie qui est caché sous l’apparence du pain. »
(Ce texte a été préparé pour une rencontre en Congrégation, puis pour les Petits Marsyllis de
Poitiers, et utilisé en de multiples occasions)