Filles de la croix Italie

Soeur Maria Laura
Mar 25, 2019

Soeur BeniaminaElles se sont réunies sur le lieu du délit de Soeur Maria Laura Mainetti où aujourd’hui, un monument rappelle l’assassinat de la Soeur de Chiavenna, les Filles de la Croix arrivées hier dans la cité du Mera de toute l’Italie, mais aussi de France et du Canada pour participer à la cérémonie du transfert de sa dépouille du cimetière à la paroisse San Lorenzo. Autour de 17h, le rendez-vous pour la prière dans la rue Poiatengo avec le chant composé en l’honneur de Soeur Maria Laura dont le titre est « Raggio di Luce » (« Rayon de lumière ») : un moment d’intense émotion, de profonde participation. Ensuite, Soeur Beniamina, chargée du dossier sur la vie de sa consoeur, nous a confié son témoignage…
Soeur Maria LauraJ’ai écrit la vie au début, et ensuite depuis peu d’années, j’ai cherché de recueillir tout ce que nous avons trouvé écrit de la main de Soeur Maria Laura qui n’était pas un journal mais des points de réflexions un peu spirituels.
Et donc, en est résulté un gros volume…
Non, le second n’est pas gros parce qu’elle n’écrivait pas beaucoup, mais c’était assez pour définir sa personnalité spirituelle que nous ignorions parce que c’était une personne très humble, très silencieuse qui ne voulait pas paraitre. Et de ce peu d’écrits, nous avons vraiment découvert sa personne.
Quelle personne était-elle et pourquoi devrait-elle être béatifiée ?
Monument à ChiavennaQuand elle a commencé sa vie religieuse, elle avait dit qu’elle voulait faire quelque chose de beau pour les autres. Dans sa vie, elle a vraiment fait quelque chose de beau pour les autres et elle avait une prédilection particulière pour les personnes dans le besoin mais aussi pour les jeunes qu’elle sentait qu’ils vivaient dans un monde qui ne les aidait pas, qui les abandonnait.
De quelques-uns de ces jeunes, ensuite, en réalité, elle a été trahie?
Et oui, Malheureusement… En fait, elles étaient des mineurs et donc nous nous rendons compte qu’elle avait raison quand elle disait que le monde laissait ces jeunes dans l’indifférence et ceci a été la réalité. Mais elle, elle les a toujours appelés « mes jeunes ».

 

Elisabetta Del Curto, Telifonica Sondrio News
(12 mars 2019)

 

Témoignage de Soeur Beniamina (en Italien)